On pourrait presque croire qu’Alain Welter est né avec une bombe à la main. Une bombe de couleur bien sûr ! Ayant commencé à graffer à 16 ans, il n’a jamais arrêté ! Au Luxembourg, l’artiste s’est imposé très vite et très tôt avec son projet « Make Koler Kooler » durant lequel il a réalisé des fresques sur une quinzaine de façades de son petit village natal de Kahler, au milieu des champs, dans l’ouest du pays. A la base, la proposition était un simple projet de fin d’études. Grâce à l’inspiration et à l’imagination, les fresques ont fleuri et le village est désormais renommé pour être un authentique musée en plein air dédié à l’art urbain ! Son inspiration, Alain la trouve partout. Dans la nature et du côté des animaux qu’il adore représenter mais aussi au détour d’une chanson ou d’une BD, dans une toile de la Renaissance ou dans la dynamique d’une architecture… Mais pas question de représenter n’importe quoi n’importe où ! Un jardin d’enfant n’est pas un skate-park, un bus ou les tours d’une usine. La fresque s’insère aussi dans un contexte architectural ou naturel – le ciel, un autre mur, une église, etc. – dont il faut tenir compte pour le choix des couleurs, car l’ensemble doit dialoguer harmonieusement.

Le Luxembourg est un pays multiculturel où l’on entend parler plus de 130 langues ! Une richesse incroyable et un thème qui convient parfaitement au graffeur Alain Welter, lui qui adore cacher des jeux de mots et des rébus typographiques dans ses œuvres. De la Gëlle Fra au Grand-Duc Henri, pour illustrer le multilinguisme et les valeurs du vivre-ensemble si chers au Luxembourg, le fait dialoguer l’univers du street art avec les icônes du seul Grand-Duché au monde !